Le culte des Théophilantropes ou adorateurs de Dieu et amis des hommes, contenant leur manuel, leur catéchisme, et un recueil de discours, lecteurs, hymnes, et cantiques pour toutes leurs fêtes religieuses et morales. 1-3

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Dans Îe printems deta jeunesse, au matin de tes jours, quand les yeux des hommes se fixeront sur les tiens avec délices, ah! écoute avec précaution leur langage séducteur ; garde bien ton cœur, et qu’il ne s'enivre pas de leurs douces fatteries, Souviens-toi que tu fus faite pour être la compagne raisonnable de l’homme, et non pas l’esclaye de ses passions.

Souviens-toi, quand tu auras uni ta destinée à celle d'un époux, que la fin de ton être est de l’assister dans les fatigues, de l’encourager par ta tendresse, et de récompenser ses soins par de douces caresses.

Quelle est celle qui gagne le cœur de l’hommeet règne dans son sein ? or

La voici:

Elle marche avec timidité ; l'innocence est dans son ame, elle se peint dans ses yeux; la simplicité et la vérité reposent dans son cœur, la modestie brille sur ses joues. ï s

Sa main cherche le travail, et ses pas ne volent point après les vains plaisirs.

Vêtue avec propreté, elle se nourrit avec sobriété ; la douceur du miel coule de ses lèvres ; la décence règne dans toutes ses paroles ; la candeur et la vérité brillent dans toutes ses réponses. É

La soumission et Vobéissance sunt les lecons de sa wie; la paix et le bonheur sont sa récompense.

La prudence marche devant elle, la vertu lac compagne,

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