Le culte des Théophilantropes ou adorateurs de Dieu et amis des hommes, contenant leur manuel, leur catéchisme, et un recueil de discours, lecteurs, hymnes, et cantiques pour toutes leurs fêtes religieuses et morales. 1-3

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Son regard doux a le langage de la tendresse, ‘mais la pudeur est placée sur son front.

Ta langue de l’homme licencieux est muette devant elle. Le respect pour sa vertu lui commande le silence.

Quand le scandale se répand, quand la calomnie dé: chire 14 réputation de son semblable, sielle ne peut

le défie , le doigt du silence reste sur ses lévres.

Son cœur est l’asyle dela bonté ; elle ne soupçonne pas le mal dans les autres.

Heureux l’homme qui la pour épouse ! Heureux f'enfant qui Pappelle sa mère!

Elle préside dans sa maison, et la paix: y *ègne ; elle commande avec jugement , et elle est obéie.

Elle se lève de bonne heure; elle visite sa maiSson, et donne à chacun l’occupation qui lui convient.

Le soin de sa famille est son plaisir unique, lui ‘seul fixe son attention; l’ordre et la simplicité se xencontrent dans sa demeure,

“Abe prudence de sa conduite fait l'honneur de son mari, Et il entend ses louanges dans un silence déligieux. Elle forme lesprit de ses enfans à la sagesse, et son exemple y grave les bonnes mœurs.

. Ses paroles sont la loi de leur jeunesse; un seul de ses regards commande leur obéissance,

Dans la prospérité, elle n’est point enflée d’orrueil ; dans l’adversité, elle guérit les plaies de la fortune par la patience.