Le culte des Théophilantropes ou adorateurs de Dieu et amis des hommes, contenant leur manuel, leur catéchisme, et un recueil de discours, lecteurs, hymnes, et cantiques pour toutes leurs fêtes religieuses et morales. 1-3

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La félicité des familles dépend de la fidélité que chacun met à remplir ses devoirs. En les observant avec exactitude, des époux bien unis conspirent à élever des enfans destinés à devenir un jour les supports et consolations de leur vieillesse; leurs exemples et leurs bicnfaits identifient aves leur famille des serviteurs sincèrement attachés, qui deviennent des amis zélés, des coopérateurs de leursentreprises. Peu d’hommes, dit un ancien, sont appelés à gouverner des villes et des empires, mais chacun est à portée de gouverner sagement sa famille et sa maison.

Sans la morale, les familles ne sont très-souvent composées que de malheureux. On n’y voit que des époux sans tendresse qui se rendent la vie insupportable, des pères tyrans ou insoucians , des mères dissinées et déréglées, des enfans corrompus par des exemples funestes, des proches en querelles , des maîtres impérieux et durs, des serviteurs sans attachement et sans probité. Tous ses associés die vers ne semblent se rapprocher les uns des autres que pour travailler de concert àse rendre misérabhles.

Comme les peuples et les: familles, les éndividus sont également heureux par la vertu, et ne sont heureux que par elle.

S'ils sont riches et puissans, ils sont heureux de la’ faculté qu'ils ont de prêter une main secourable et bienfaisante à ceux quele sort affige. Ce bonheur disparaît pour eux, quand ils ne font pas de