Le culte des Théophilantropes ou adorateurs de Dieu et amis des hommes, contenant leur manuel, leur catéchisme, et un recueil de discours, lecteurs, hymnes, et cantiques pour toutes leurs fêtes religieuses et morales. 1-3

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Jeur pouvoir où de leur opulence, le seul usage qui puisse les rendre eux-mêmes heureux.

S'ils sont pauvres, leur félicité consiste dans les moyens de subsister par un travail modéré. Ce travail, qui paraît un si grand mal à l'oisive opulence, est pour eux un bien réel; l’habitude le leur rend faciles le besoin le leur rend cher; ül lès exempte d’nue foule d’infirmités, de désirs, de besoins, d’inquiétudes, dont le riche est travaillé.

Pauvres ou riches, ils jouissent de la satisfaction intérieure qui est la récompense de la vertu. Ils goûtent, dans le commerce de gens de bien, les douccurs de la confiance et de l'amitié; ils méritent par leur complaisance, leurs attentions et leurs égards, la bienveillance et Pestime de tous ceux qui les entourent. #

En bannissant la vertu, vous bannissez l'amitié sincère, la cordialité, la véritable gaîeté. Ces Charmes de la vie seérontremplacés par une vanité présomptueuse, par des manières offensantes, par un orgueil infiexible, par des jalousies inquiètes. Combien ne voyons-nous pas dans les individus de Funestes effets du vice où du mépris de la morale? Combien de maladies contractées par les fatales habitudes de la débauche, de lintempérance, de Voisiveté, de la trop grande ardeur dans la pourSuite des plaisirs ? à ces causes qui détruisent chaque jeur Ja santé et l'existence d’une foule d'êtres imprudens , joignez l'ennui cruel ,! les peines d'esprit,