Le culte des Théophilantropes ou adorateurs de Dieu et amis des hommes, contenant leur manuel, leur catéchisme, et un recueil de discours, lecteurs, hymnes, et cantiques pour toutes leurs fêtes religieuses et morales. 1-3

Cs2) peut contribuer au bonheur de son époux ne lui paraît au-dessous de son étude.

Sévèrement en garde sur sa réputation, elle ménage jusqu'aux apparences. Elle sait qu'il ne sufft pas à son honneur et à celui de son époux d’être fidèle, mais qu’il faut encore être estimée comme telle.

Le cours rapide de la jeunesse enlève ses appas. Chaque beauté qui lui échappe semble être une obligation de plus de la remplacer par quelque ‘bonne qualité. Elle n’ajoute pas aux dégâts des aunées les dégoûts de la négligence. Sa parure, toujours soignée, est autant au-dessous de l’affectation qu’elle est supérieure en goût et en propreté.

C’est en établissant dans son ménage beaucoup d'ordre et une sage économie, qu’elle acquiert, en partie, son ascendant sur son époux. Cet esprit d'ordre sur des bagatelles semble être peu signifiant ; mais tous ces petits soins dont les hommes sont incapables, leur plaisent et leur en im. posent; et à l’égard de l’économie, elle est le sou tien de l'aïsance, comme celui de la libéralité. La simplicité est son faste, la sagesse son ornement, et la paix sa récompense,

Un devoir plus sacré dont ils partagent les peines, ou plutôt qu'ils ont changé en plaisirs, c’est celui de l'éducation de leurs enfans. Leur principe fondamental est qu’il faut élever son fils comme l'on voudrait avoir été élevé soi-même, et sa fille comme on desirerait que sa femme l’eût été.