Le culte des Théophilantropes ou adorateurs de Dieu et amis des hommes, contenant leur manuel, leur catéchisme, et un recueil de discours, lecteurs, hymnes, et cantiques pour toutes leurs fêtes religieuses et morales. 1-3
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Ils exercent le courage de leuts enfans:; üs les aguérissent contre les préjugés, ïls leur inspirent du mépris pour le faste, en le tournant en ridicle; ils les fafniliarisent avec l’idée des besoins, de la douleur et de la mort. Ils développent leur jugement par des questions, par des comparaisons, par des faits qu’ils leur donnent à apprécier. Ils ont prinçipalement pour but, dans leur éducation, de leur former une sagesse, une tranquillité et une vertu d'habitude, qui, jointes à une profonde soumission aux décrets de la providence, leur tienment lieu de philosophie, et les rendent aussi fidèles à remplir les devoirs, que courageux à supporter les peines de la vie,
Pour parvenir plus sûrement au but qu'ils se proposent, ils partagent leurs fonctions. L’un dirige Putile, l’autre Fagréable ; l’un ordonne en grand, l'autre veille au détail. Les volontés du père sont plus décisives ; il semble être le maître. La mère £sstPamie, la confidente , la médiatrice; elle règne plus par attachement que par pouvoir ; elle donne plutôt des conseils que des ordres; elle consent même quelquefois à être faible ; élle sait toutes les petites sottises, feint de les cacher, se charge des excuses, ménage les raccommodemens. Elle apprend à ses enfans à être discrets, polis, délicats, à observer toutes les bienséänces. Le pèrerecommande à son fils d’être intègre, d'acquérir des connaissances, de chérir sa patrie, de ne trem-