Le général Duphot : 1769-1797 : avec un portrait

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174 LE GÉNÉRAL DUPHOT

donnant accès à un double escalier dont les deux bras vont se réunir au premier étage. Cent mètres à peine séparent le palais Corsini de la porte Septimiana où commence le véritable faubourg. Celle-ci franchie, on trouve à gauche une ruelle étroite qui conduit au pont Sixte par la place San-Giovanni della Malva, laide et pauvre avec ses vieilles maisons -et ses boutiques et dont la petite église SanGiovanni, « construction baroque crépie à la chaux jaunâtre (1) », est l'unique ornement. Ajoutons qu'en vertu d’une vieille coutume connue sous le nom de « franchise des quartiers » , non seulement le palais Corsini, mais ses alentours immédiats jusqu’à la porte Septimiana, jouissaient du droit d'asile. Ce privilège, dont le résultat le plus clair était de faire de certains quartiers de la Ville éternelle de véritables repaires de bandits, ce privilège archaïque et exhorbitant, pour le maintien duquel Louis XIV avait failli déclarer la guerre

à Innocent XI, d'une juridiction spéciale accor-

(1) Durourco, le Régime jacobin en Italie, p. T4.