Le général Duphot : 1769-1797 : avec un portrait

LE GÉNÉRAL DUPHOT 175

dée à tout ambassadeur à Rome autour de son palais, subsistait, en effet, à la fin du dix-huitième siècle, en dépit de toutes les réclamations des papes.

La densité de la population et sans doute aussi le voisinage de l'ambassade avaient déterininé Consalvi à prendre au Transtevère des précautions particulières. C'est ainsi que l’on avait établi près du pont Sixte, à l'abri de palissades, un important dépôt d'armes destinées à être remises, le cas échéant, aux citoyens de bonne volonté. La garde en était confiée à une compagnie d'infanterie sous les ordres du capitaine Amadeï. Or, il résulte du rapport de cet officier (1) qu'à 2 heures de l'après-midi, de graves désordres s'étaient déjà produits au Transtevère. Poursuivant de ses huées et de ses sifflets une patrouille de ronde composée du chef Macchiola et de six hommes, une troupe de mutins s'était présentée devant le dépôt d'armes du pont Sixte. A sa tête se

trouvaient deux officiers français que le rap-

(4) Moniteur du 3 février 1798.