Le général Duphot : 1769-1797 : avec un portrait

LE GÉNÉRAL DUPHOT 199

Cercle constitutionnel de Milan (1), qui avait si bien mérité de la patrie, de l'Italie et de l’humanité, emporte les regrets de tous les Français et de tous les cœurs. Les services que, dans un âge très peu avancé, il a rendus à l'humanité sont innombrables. La contre-révolution de Gênes fut comprimée par sa valeur. Homme d'un grand caractère, bon philosophe, bon politique, bon militaire, il faisait l’admiration de son général dont il possédait l'amitié ainsi que l'affection et l'estime de toute l'armée et de tous ceux qui l'ont connu et ne cessent de le regretter. Sang de Duphot, tu cries vengeance! » « Comment, écrit le rédacteur du Patriote français (numéro du 29 nivôse an VI), les Cisalpins pourraient-ils voir de sang-froid l'horrible assassinat d’un général français? Son sang versé par des assassins, ce sang qu'épargna le Dieu des batailles, ce sang qui crie vengeance a rejaill jusque dans les murs de Milan. » Dans la séance du conseil cisalpin du

4 janvier 1798, plusieurs députés, se faisant

(L) Cité dans le Patriote français du 28 nivôse an VI.