Le général Duphot : 1769-1797 : avec un portrait

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l'écho de l'opinion publique, se livrent contre le pape aux déclamations les plus violentes et somment le gouvernement de lui déclarer la guerre. « Le Directoire, s’écrie le député Lahoz, vous apprend que le général Duphot a été percé de plus de cent coups de fusil, que son cadavre a servi de jouet à des prêtres furieux. Rendons grâce à la soif prématurée que le prêtre-roi eut du sang républicain; ce tigre malade en a voulu boire avant de descendreau tombeau... (1) » Après Lahoz, ce fut le tour du citoyen Latuada : « Vous délibérez et à vos portes sont les assassins! L’envoyé de Rome est parmi vous! Eh bien! oui, délibérez, mais délibérez la guerre! décrétez la vengeance! envoyez la mort!» Le citoyen Lattanzi ayant proposé de mettre à la disposition de la France les troupes de la République cisalpine (2), le Conseil crut devoir surenchérir et, sur une motion de Lahoz, décida par acclamations .. d'envoyer un message à Paris, pour offrir de

“tirer lui-même vengeance de l'assassinat de

) Courrier de l'armée d'Italie du 13 janvier 1798. à 2) fournal des côtes d'Angleterre du 25 janvier 1798,