Le général Duphot : 1769-1797 : avec un portrait

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browski, dix-huit mille hommes commandés, l'avant-garde par Cervoni, le centre par Dallemagne, l’arrière-garde par Rey. Le 25 janvier elle arrive à Rimini. Laissant là Dombrowski pour couvrir la Cisalpine, Berthier poursuit sa route à marches forcées. Le 28, il est à Ancône d'où il lance sa première proclamation : « Une armée française s’avance sur Rome. Mais, je le déclare, sa marche n’a d'autre motif que de punir les assassins du brave Duphot, les mêmes qui trempèrent leurs mains dans le sang de l'infortuné Basseville, enfin de punir ceux qui ont osé méconnaître ile respect dû à l'ambassadeur de la République française. Le peuple romain, étranger à tant d’horreurs, à tant de perfidie, trouvera dans l’armée française protection et amitié » (1). D'Ancône, Berthier marche sur Tolentino où il laisse Rey avec sa réserve pour surveiller les défilés d’Ascoli qui mènent au royaume de Naples et, avec le reste de l’armée, il s'engage sur la route de Rome à

travers l’Apennin. Partout les troupes pontifi-

(1) Archives historiques de la guerre. .