Le métabolisme de sommet

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ses pertes et à rester immobile, plutôt que d'augmenter sa produeUon par le mouvement. C’est que la lutte contre le froid par lPexercice musculaire ne peut ètre que de faible durée et qu’elle est suivie d’un désavantage, qui est la fatigue et qui diminue la résistance au froid, de sorte que, tout compte fait, il y a avanage, lorsqu'il s'agit de résistance quelque peu prolongée, à chercher de toutes façons à diminuer la déperdition calorique tou: en évitant la fatigue musculaire. Dans ce cas la thermogenèse automatique, dont lé métabolisme de sommet est l'effort maxiMmum, est la seule à entrer en jeu |

[1 ressort de ces considérations, que le métabolisme de somiiet, mesuré dans les conditions naturelles de réfrigération, est la limite de la production calorique entrant réellement en ligne de compte dans la lutte naturelle contre le froid.

On peut chjecter que le métabolisme de sommet nest pas une unilé quant à son origine, car il est la somme de chaleurs d'origines très différentes : il est composé au moins de la chaleur produite par le frisson et de la chaleur que Phoméotherme produit sans frissonner lorsque la température baisse à partir de la neulalité thermique, plus la chaleur du métabolisme de base. Cependant, quelle que soit l’origine de celte chaleur, elle à la même valeur au point de vue de la fonction qu’elle remplit, et la notion de mélabolisme de sommet est aussi justifiée que celle de métaEolisme de base, qui est bien une unité à plusieurs points de vue, quoiqu'étant la résultante calorique de plusieurs fonctions différentes. |

Utilité de la nolion de mélabolisine de Sorel,

Cette notion n'est pas intéressante uniquement par le fait qu’elle représente une des limites de l’accommodation de la therogenèse qu'il ÿ à intérêt, par cela même, à connaître dans la série des homéothermes, mais aussi parce qu’elle concerne un terme de comparaison, indispensable dans l'étude du mécanisme el des troubles de la thermorégulation., Lorsque l’on constate, par exemple, à la suite d’une déficience glandulaire ou alimentaire, que la température corporelle baisse lorsque l'animal est placé à une cerlaine température du milieu, cette seule observation thermométrique ne nous renseignera pas sur la nature de ce trouble de Phoméothermie, tandis que la coMparaison de la valeur du métabolisme de sommet à celle de l’état normal, nous indiquera s'il doit être attribué à une restriction de la thermogenèse. D'autre part, la mesure du métabolisme de base ne suffit pas à elle seule pour nous révéler une modification de la thermogenèse,

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