Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques

36 LE CABENDRIER

Prairial vous dira la coupe des prairiés,

À vous dont l'ame en proie aux tendres rêveries, Aimoit à parcourir leur champêtre gazon;

Vous les pleurez : voyez la brûlante saison

Que Messidor conduit sur ses rapides ailes, Déposer à vos pieds des richesses plus belles; Thermidor qui le suit entouré de roseaux , Vous offrir un asyle au milieu de ses eaux;

Et Fructidor enfin, des mois le plus aimable, Du luxe de Pomone-enrichir votre table.

Que ces noms sont heureux ! s'écrie avec transport Un membre ami des champs, jeune et sensible encor: Germinal me verra caresser ma Lisette, , Floréal de bouquets oruer sa collerette,

Prairial la mener sur de rians gazons, Messidor avec elle achever mes moissons, . Thermidor près des eaux détacher sa ceinture, Fructidor lui servir la pêche la plus mûre ,. L Yendémiaire enivrer ses esprits amoureux, Brumaire sous un voile abriter ses cheveux, Frimaire au coin du feu la proclamer vestale, Nivôse à sa blancheur offrir une rivale ; : Pluviôse pour elle affronter les torrens ,

Et Ventôse braver les sombres ouragans-

ŒEreasre a la parole: Aux jours hebdomadaires 11 oppose les jours appelés-décadaires. Le nombre sept, dit-il; parles ans consacré , Fut aux bords-de l’Indus; ‘trop long -‘temps révéré; Des superstitions il fut-le grand mobile ; Le culte qu’on lui rend du'sage ément la bile: