Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques

CIVIQUES.

Insiruit par les leçons d’un vieillard vénérable,

(Sa CA

Du joug des potentats j'affranchis les mortels; La liberté m’enchante, et ma voix redoutable Fit trembler les tyrans jusques sur leurs autels.

Tu viens de m'imiter, Peuple que j'idolâtre ; Peuple Français, par toi les trônes sont détruits; Le courage succède à ton humeur folâtre,

Et de tes grands exploits tu recueilles les fruits.

, Par le mois qui m'est cher tu commences l’année.

Année heureuse et sainte où tu conquis tes droits.

Dans les Âges futurs de pampres couronnée,

Je la vois qui s’avance et fait pâlir les rois.

Que ta haine pour eux jamais ne ’abandonne, Mauss sois toujours uni pour les mieux comprimer : À son frère irrité que le frère pardonne; Pour vivre en-paix toujours, il faut toujours s’aimer.

C’est le maître des dieux qui veut que tu respires Sur les lauriers brillans que tu viens d’entasser : L’hydre des factions dévore les empires,

Avec larme des loix il la faut terrasser.

Il cesse de parler : d’une douce musique Les Muses à l’instant font retentir les airs; Ælles chantent en chœur : vive La RÉPUBLIQUE. Et que la royauté soit plongée aux enfers.