Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques

Ce

HYMNES

10 Vendémiaire.

HYMNE A L’'ÊTRE SUPRÉME.

ÿ

O Dirv qu’adore l'univers , Sublime ordonnateux des mondes, Toi, qui peuples d'êtres divers

La terre, les cieux et les ondes, Permets-tu que œil d'un mortel, Malgré l'éclat detalumière, Tusques à ton trône éternel

Élève sa foible paupière ?

J'entends l’athée audacieux, T'insultant même en ta présence, Dire : Il n’est point de roi des cieux, -C’est une erreur que sa puissance, Quel délire au sien est pareil S'il te refuse un juste hommage? N’as-tu pas, au front du soleil, En traits de feu peint ton image?

Quelle main de la sombre nuit Vient au soir déployer les voiles, Et sur le char qu’elle conduit Semer d'innombrables étoiles?