Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques
CIVIQUE,
Quelle main balance dans Fair
Gr Roi
Tant d’astres roulant sur nos têles ? Quelle main allume léclair Prompt avant-cuureur des tempêtes?
Est-ce toi, divin créateur, Qui fais éclore ces merveilles ? Est-ce toi, superbe docteur, Qui les enfantes dans tes veilles ? Toi qui veux qu’un triste hasard Règle ta conduite insensée , Par-tout Dieu brille à ton regard, Pat-tout il s’offre à ta pensée.
* N'est-ce pas Jui qui sur les flots ÆEntretient le calme ou l’orage, Conduit au port les matelots,
Ou les abandonne au naufrage ? N'est-ce pas lui qui du soleil
À construit les douze demeures, Et qui le guide à son réveil
Sur un char traîné par les Heures?
Toi - même , de ce Dieu puissant N’es-tu pas le plus bel ouvrage? Ton cerveau pense, ton cœur sent, Peux-tu desirer davantage ?
Ingrat, quoiqu’en lettres de feu
On lise au ciel Etre Suprême,
Si tu veux reconnoître un Dieu,
Tu n’as qu’à descendre en toi-même.