Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques

CIN IOU'ES. 61 Tmitez-lés sans cesse, élèves du Parnasse, Lun par la force règne ; et Vautre par la grace; Que leurs talens divers soient par vous réunis, Faites haïr les rois et chérir mon empire, Je suis la Liberté. Sur tout ce qui respire Mon pouvoir est sans borne et mes droits infinis.

Les chantres si vantés de Sparte et de la Grèce, ŒEurent-ils seuls le droit de peindre l’alégresse Qu'inspire la victoire à de braves guerriers ? Depuis que la Loi parle ; et qu’il règne par elle, La Victoire inconstante au Français est fidelle,

Et fait ployer son front sous le poids des lauriers.

Le voyez - vous, du haut des Alpes menaçantes, Bravaut des potentais les fureurs impuissantes, Sur Rome, où je régnai, diriger ses regards ?

Et dans l’air agitant les couleurs de la France, L'un par l’autre animés chasser en espérance, Un prêtre usurpaieur du trône des Césars ?

Tremble, Rome profane, et qui dis être sainie; Tremble, ils seront bientôt bannis de ton enceinte, Ces tyrans empourprés qu'on nomme cardinaux: Ton enceinte , féconde en guerriers magnanimes, N'est qu’un vaste repaire ouvert à tous les crimes, Vuide de légions et vuide de héros.

Contre les Éers Gaulois qui défendra tes portes ? Camille ne vit plus, et ses braves cohortes Reposent avec lui dans la paix des tombeaux;

Il west plus de Brutus qui démasque les traîtres,