Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques

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C PV F'OUXE'S. 8

10 Ventôse.

HYMNE A JEAN-JACQUES ROUSSEAU.

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Qv ELLE main a coupé la trame de ta vie?

Si le sort étoit juste, elle eût duré toujours.

Qu'un tyran meure jeune ; il faut que le génie Par ses bienfaits compte ses jours.

Tu la verrois du moins la fête solennelle, Qu’aujourd’hui te prépare un peuple ami des loix, ÆEt tu verrois tomber dans la nuit éternelle

: L’odieux souvenir des rois.

Quel autre plus que toi mérite qu’on l’honore ? Par toi la tyrannie est plongée an tombeau; Et de la liberté qu’en tous lieux on adore, | Par toi la France est le berceau.

C’est toi qui, du bonheur ,à l’homme ouvris laronte ; L'homme, dans tes écrits, puisa la vérité : Vieillard , tu laffranchis des ténèbres du doute ; Enfant, il te dut la santé.

La compagne de l’homme imploroit nn modèle: Tu parles, et Sophie est formée à ta voix; L’épouse devient sage , à ses devoirs fidelle ;

La mère a repris tous ses droits.