Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques

86 HYMNES Les cruels ennemis du pouvoir populaire, Aux marches de leur trône enchaînoient sa fierté; Le contrat social fut la pierre angulaire Du temple de la Liberté.

Qui lira tes écrits sans en être idolâtre ? L'homme à l’homme insultoit par les titres, les rangs: Ta main le déhivra des fers d’une marêtre Et de la chaîne des tyrans.

Il s’éleve souvent des feux illégitimes Dans le cœur d’un mortel par l'amour abattu; Et cette passion, source de tant de crimes,

Par toi fut changée en vertu.

Vous dont les yeux baïssés, de larmes sont humides Quand Julie et Saint-Preux s'écriventtour-à-tour , Ne vous lassez jamais de les prendre pour guides,

Ils ont sanctifié l'amour.

Ces amans vertueux, dignes de vos hommages, Passeront l’un.et l’autre à la postérité... Îltemanquoit, Rousseau, pour prix detant fHouNrages

L’honneur d’être persécuté.

Tu le fus , et ton sort doit exciter l'envie; ‘À celui d’Aristide il est assimilé : Tu venois comme lui d'éclairer ta pairie ». Comme lui tu fus exilé. Tu vécus dans an Siècle où régnoit le mensonge, Où la corruption gangrénoïit tous les cœurs, Et jamais ton esprit ne fut dupe du songe, Enfant du vice et des erreurs.

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