Le serment de liberté et d'égalité en Maine-et-Loire

Las

verbal, dont une expédition en forme lui sera délivrée par notre secrétaire-greffier pour s’en servir au besoin. Clos et arrêté dans la salle des séances ordinaires de la municipalité, sous le seing du requérant, ceux des officiers municipaux, procureur de la commune, des notables qui savent signer, celui de notre secrétaire-greffier eu autres présents, lesdits jour et an que dessus. — Houdart, curé, etc. » (Archives municipales de Bouguenais.)

Paul-Denis Catroux, chanoine de Martigné-Briant, s'était caché lors de l'arrêté départemental du 1* février 1792 ordonnant à tout insermenté de venir résider à Angers. Quand la loi relative au serment de liberté et d'égalité fut promulguée (30 septembre 1792), M. Catroux se présenta devant la municipalité de Nueil-sous-Passavant, qui lui délivra, le 5 octobre, le certificat suivant : « Après nous avoir déclaré vouloir faire ‘élection de domicile à Nueil, il a prêté devant nous le serment exigé par les lois des 14 et 15 août 1792, des prêtres ayant traitement sur le trésor. » — Peu après, M. Catroux mandait au district de Vihiers : « Je me hâte de souscrire à la loi décrétée par l’Assemblée Nationale. En conséquence, je jure d’être fidèle à la République française, de maintenir de tout mon pouvoir la liberté el l'égalité, de veiller à la sûreté des personnes et des propriétés et de mourir, s'il le faut, en les défendant. Ne trouvez pas mauvais si je ne vous accuse pas le lieu de ma demeure. Je ne vous ferai passer des certificats de ma résidence en France depuis mon départ de MartignéBriant, que lorsque je serai cerlain que l'esprit de mes concitoyens est totalement revenu sur mon compte, et je ne me rendrai à Martigné qu’autant que j'apprendrai qu'ils sont bien convaincus du serment qu'ils ont fait de veiller à la sûreté des personnes et des propriétés. » — Le 17 octobre, le procureur-syndic du district de Vihiers écrit à l'administration départementale pour la