Les Révolution

CE QUI FAÏT LEUR LÉGITIMITÉ. 4

gne les corps et tue les esprits; qu’on lui donne des bêtes à nourrir, mais que l’humanité en soit débarrassée pour toujours.

Vers la fin du dernier siècle, on jouait à Londres une pièce comique où le premier personnage donnait un coup de pied au second, qui le rendait au troisième, et ainsi de suite jusqu’au dernier, qui, ne pouvant le rendre à personne, le gardait philosophiquement pour lui-même. C'était l’image de l’ancien ordre social. La comédie se joue encore de nos jours, mais les rôles sont changés; le coup de pied descendait : maintenant, il remonte, il part du dernier personnage, et quelquefois il arrive jusqu’au premier : c’est la vengeance tardive, mais légitime, des révolutions.

Pascal a dit dans ectte satire amère que lui a inspirée le spectacle de l'humanité : « La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique; ne pouvant faire que ce qui est juste fût fort, on