Les Slovènes : avec deux cartes

Ch eux-mêmes. C’est un fait caractéristique de ces temps que la sympathie et la bienveillance dont les journaux de langue allemande paraissant à Graz, Celovec (Klagenfurt), Ljubljana ont favorisé ces tendances ; des fictions popuaires en langue slave ont été publiées dans ieurs colonnes. Les États provinciaux fondèrent à Graz une chaire de langue slovène (1812) dont sortit plus tard la chaire des langues slaves à l’université de la même ville. À la faculté théologique de Ljubljana fut instituéeune chaire analogue (1817).

À l'étude de la propre nationalité s'ajoute lintérèt pour les littératures et les poésies nationales slaves, surtout tchèques et serbes (Celakovski, Kollar, KaradZic) et, aussi, suivant les tendances à la littérature universelle du romantisme allemand, l'intérêt pour Shakespeare, Byron, les Italiens, les Espagnols, erder et Gæthe.

Kranjska éebelica. — Ces bonnes dispositions furent mises en œuvre avec l'édition de l’almanach poétique Xy7anjska cebelica (l'abeille de Carniole 1830-1833, 1848) et produisirent une floraison littéraire, avant le réveil mème du mouvement illyrien (1836), ce qui a Sté un obstacle à la propagation durable de