Livre d'or des officiers français de 1789 à 1815 : d'après leurs mémoires et souvenirs

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Gardanne avait concouru à donner aux habitants de ce canton, il jugea devoir leur imposer 30,000 francs pour ses dépenses extraordinaires. Comme cette contribution avait été frappée et perçue, je ne dis pas sans que je le susse, mais sans que j'y eusse aucune participation, je crus que le général ne m'en parlerait pas; je me trompais, il fit plus que de m’en parler, car du moment où la somme fut complétée en bel et bon or : « Commandant Thiébault, me dit-il, voilà un gâteau d’amandes fourni par MM. les insurgés; mais, comme je n’ai pas l'habitude de manger de tels gâteaux à moi seul, je vous prie de recevoir comme gratification cet équivalent d’une tranche, » Et il me remit 5,000 francs. L’aubaine me parut bonne.

(Général THrésauLT, Mémoires, t. IL, p. 220.)

Finkenstein, 4 juin 1807. Au Prince Jérôme,

Mon frère. . . Je vous envoie le général de division Gardanne. Si vous en êtes content, vous le garderez; si vous ne l’êtes pas, vous le renverrez en France. Il a donné lieu ici à quelques mécontentements. Parlez-lui là-dessus d’une manière claire. Surtout il faut qu’il ne fasse aucune levée de contributions, ni aucune mauvaise affaire. — NAPOLÉON.

orrespondance de Napoléon Ie, t. XV, p. 386. C d de Napoléon Ie, t. XV, p. 386.)

Le Générai GAUTBIER-KERVÉGUEN

Le général Gauthier-Kervéguen, chef d'état-major, ne s’abusait pas sur sa capacité, qui suffisait pourtant à la tâche d’expédier les ordres et d’en surveiller l'exécution.

(Maréchal Masséna, Mémoires, t. I, p. 31.)

Le Générai GENTILI

Milan, 17 floréal an V. Au général Gentili,

Je ne puis vous dissimuler mon mécontentement sur le