Livre d'or des officiers français de 1789 à 1815 : d'après leurs mémoires et souvenirs

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Le Général LAHOZ D'ORTITZ

En l’an VII, après la reprise des hostilités, il nous abandonna pour quelque mécontentement, se réunit à nos ennemis, et fut tué, en faisant le siège d’Ancône, par les troupes mêmes qu'il avait formées.

(Maréchal MarMoNT, Mémoires, t. I, p. 197.)

Lahoz va joindre l'ennemi; fait prisonnier dans une sortie, il est fusillé à l'instant par les soldats dont quelques jours avant il était le chef.

(Général RoGuer, Mémoires, t. Il, p. 213.)

Le Général LALLEMAND

Le maire de Lübeck se plaignit au prince d’Eckmühl d’une voie de fait exercée par le général Lallemand luimême envers un des fabricants de la ville, qu'il jugeait coupable de ne pas s'être découvert lors de son passage. (Général THIÉBAULT, Mémoires, t. III, p. 117.)

V. aussi le général Dulauloy.

Le Général LAMARQUE

Le général Lamarque. . ., informé que je le remplaçais à Toro, n'’écrivit une lettre d’adieux dans laquelle il me disait : « Je vous plains, mon cher général, de la tristesse de votre nouvelle résidence; vous n’y aurez aucune société qui puisse vous convenir, et ce fait ne vous étonnera pas si vous considérez que les femmes de Toro sont des vaches. »

(Général TaréBauzr, Mémoires, t. IT, p. 256, note.)