Livre d'or des officiers français de 1789 à 1815 : d'après leurs mémoires et souvenirs

DR. 2 TnRST NT TONRe COUR ER" L

RATES En 1807, le maréchal Bernadotte recoit de Napoléon Ier 200,000 francs en argent et 200,000 francs en rentes sur

l'Etat. (Correspondance de Napoléon F, t. XVI, p. 53.)

Après la bataille de Lützen, il rejoignit les alliés à la tête de 30,000 Suédois. Son arrivée nous fut fatale, et c’est en partie à son habileté et à son expérience que doivent être attribués la perte de la bataille de Leipzig et la plupart des revers qui marquèrent la campagne

de 1813. (LALanNE, Dictionnaire historique de la France.)

N'est-ce pas pendant la bataille de Leipzig que l’on prétend que Bernadotte a pu dire, en faisant continuer le feu d'une de ses batteries : « Encore quelques coups à mitraille sur ces Français que j'aime tant. » Mot horrible, et dont l’horreur s’augmente encore de l'accent gascon inconscient et léger avec lequel il eût été dit.

(Général TaréBauzr, Mémoires, t. V, p. 187.)

Le Maréchal BERTBIER (1)

Un soir de mélancolie, le général Kilmaine s’amusa à rédiger ironiquement l'état des avantages retirés par Berthier de ses campagnes d'Italie. ;

Voici ce curieux document :

Partagé avec Masséna la contribution par.

Livourne, montant à 300,000 francs, ci. . .. 150.000 Partagé avec Masséna la levée des deniers faite

au compte de ce dernier par le Bolonais et le

Ferrarais, montant à 293,000, moitié, ci... . 146.000 Partagé avec Masséna les deniers levés dans

le Piémont et le Milanais, 34,000 sequins à

12'"franes pièce, moe TEESNU 204.000 Versé à Milan pour gratification recommandée

par Bonaparte à l'administrateur de la Lom-

DATA RENAN TER 1.500.000

1) Prince de Wagram, de Neuchâtel et de Valengin.