Marie-Antoinette et l'intrigue du collier
A4 MARIE-ANTOINETTE
rer la négociation et l'acquisition du collier... Ils ne sont pas convenus de cette particularité lors du procès; mais ils en ont fait l’aveu secret à une personne qui ne l’a révélée qu'avec l’assurance de n’être citée ni
compromise. Le cardinal, dans ses défenses,
paraît n’en avoir jamais douté. Bassenge se trouvait à Bâle en 1797, et interrogé par moi sur ce fait, ne l’a pas nié; et il m'a formellement avoué que ses dépositions et celles de son associé dans ce procès avaient été subordonnées à la direction du baron de Breteuil... » (t. 1, p. 65 et suiv.)
L’abbé Georgel entre ensuite dans d’autre détails. Suivant lui, l'abbé de Vermond était présent à l’entretien; on demanda aux joailliers une copie du traité, et sans les dissuader, sans les éclairer, on arrêta en petit comité, de l'avis du baron de Breteuil, qu'il fallait laisser le cardinal se compromettre de plus en plus et attendre, pour Île perdre plus sûrement, l’époque de la première échéance.
Ainsi, sans s'arrêter aux détails, qui cependant ne manquent pas d'intérêt, il résulterait de ce récit que Marie-Antoinette était instruite de cette vilaine affaire, où son nom était traîné, plusieurs mois avant