Missions dans le Diocèse d'Angers : sous la restauration

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directement; après son départ, il suffisait que le nom et l'autorité de l’Évêque fussent invoqués dans cette lettre, pour vous imposer l’obligation de recourir à moi-même, afin de savoir jusqu’à quel point j'en avais autorisé la publication. — Si vous eussiez demandé des éclaircissements à M. Guyon, ou, én son absence, à l’évêché, vous eussiez tout d’abord reconnu le faux matériel de l'écriture : et quant aux faits allégués, on vous eût dit que la seule fabrique de Saint-Maurice à trouvé des ressources extraordinairés dans un supplément du prix pour la location Lee chaises pendant la durée de la mission, et que les “églises de Saint- -Serge et de la Trinité n’ont pas eu cet avantage. On vous eût fait remarquer que les fabriques sont administrées par un conseil qui est particulier à chacune d’elles, et qu’il n’appartient pas à l’évêque, encore moins à un missionnaire, de disposer de leurs revenus en faveur de qui que ce soit. On eût ajouté, pour porter dans votre esprit le flambeau d’une entière conviction et pour descendre jusqu'aux détails, que Îles

recettes extraordinaires de la fabrique de Saint-Maurice

se sont élevées environ à 3.000 francs et que les dépenses inévitables du service intérieur et de la décoration de Péglise pendant la mission, égaleront à peu près cette somme, — Relativement au produit des quêtes faites dans les diverses paroisses pour l'érection du monument de la croix, on vous eût dit que les missionnaires sont demeurés complètement étrangers à sa perception et à son emploi; que, sur leur demande formelle, une commission spéciale a été établie, composée de laïcs, ayant pour président M. le comte Prosper de Terves, ancien adjoint au maire d'Angers, et pour secrétaire, M. Hébert deSoland, notaire (1); que cette commission est exclusive-

ment chargée de la recette et de la dépense relatives au’

(1) Mort à Angers, le 15 février 1845,