Missions dans le Diocèse d'Angers : sous la restauration
De pee
monument; que le résultat de ses opérations séra rendu public; que, jusqu’à ce jour, le produit des recettes n'excède pas 7.300 francs, somme qui sera dépassée par les dépenses nécessaires pour l'achèvement des travaux, y compris l'établissement d’une grille d'enceinte. Alors vous eussiez reconnu combien est coupable l’auteur de la lettre; combien il y avait de danger à égarer, par son insertion dans votre feuille, Popinion publique, en laissant croire que l’évêque aurait entre les mains ou à sa disposition une somme de 31.000 francs, dont, si le fait était constant, la classe indigente pourrait avec justice solheiter la répartition. — Je vous prie d'insérer la présente dans votre plus prochain numéro, et d'annoncer en même temps que, désirant ne laisser aucun doute dans . les esprits même les plus prévenus, j’ai fait déposer chez M. Hébert de Soland, notaire, rue Saint-Julien, l’original de la lettre faussement attribuée à M. abbé Guyon; cet original est signé, ne vartetur, par vous et par moi, afin qu’on ne puisse en contester l’identité. J’y ai fait remettre en même temps, et comme pièce de comparaison, une lettre que m’écrivait M. l’abbé Guyon, le 14 octobre dernier, timbrée de Paris et certifiée par moi. La seule inspection de ces deux pièces suffira certainèment pour constater jusqu’à l’évidence combien est grossière et palpable l’imposture dont votre journal est devenu involontairement l’écho. »
Nous donnons, pour terminer, le compte rendu de la mission publié par Ami de la Religion et du Rot (n° du 9 janvier 1830) : « Au milieu des sujets de douleur et d'inquiétude que présente le spectacle de tout ce qui se passe aujourd’hui parmi nous, la ville d'Angers a offert, pendant deux mois, des choses bien consolantes. M. l’abbé * Guyon, secondé par M. l'abbé Petit et par trois ecclésiastiques du diocèse, ouvrit vers la fin d'octobre les exercices d’une mission, qui s’est terminée le dernier dimanche de