Notes de police : de Robespierre à Fouché : documents inédits : papiers secrets, erreurs judiciaires, complots, pamphlets, choses d'Église

UN PROCÈS EN RÉVISION MILITAIRE 25%

l’'empêcha pas d’aller rejoindre Berceau à l’auberge où il logeait, vers six heures et demie, d'affecter de se conduire en loyal camarade, de souper et de boire avec lui jusqu’à onze heures du soir.

« Le lendemain, 14 juillet, Berceau partait de Frévent vers sept heures du matin; mais plusieurs de ses cavaliers n'ayant pas voulu le suivre, il revint sur ses pas pour les conjurer de ne pas entrer eu rébellion. Après avoir été les chercher dans plusieurs quartiers du bourg, il finit par les rassembler et partit une seconde fois avec eux, entre huit heures et huit heures et demie.

« Il n’était pas à un quart de lieue de Frévent que de nouvelles difficultés entravèrent sa marche. Ses cavaliers murmuraïent hautement contre une mesure dont ils ignoraient la cause. Indignés de la suspicion qu'on semblait leur manifester, ils tournèrent bride, revinrent à Frévent, s’y rencontrèrent avec le lieutenant d'Arthaud, qui s’y trouvait lui-même avec le nouveau détachement; d’Arthaud, affolé par le grand concours du peuple et pensant qu’une émeute se préparait, — quand ce n’était qu’une

réunion de pauvres et de curieux venant assis-