Oeuvres diverses

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Enfin, écoutons Garnier :

« Il fallait à tout prix résoudre la question du travail, car dans ces moments il y avait un million d'hommes à la charge de l'Etat.

« Comment employer un million d'hommes? On pouvait, comme à une autre époque, on pou vai, au nom du patriotisme, au nom des intérêts de la France, « au nom même des principes, on pouvait jeter ce million d'hommes au dehors et déclarer la guerre de principes à tous les monarques et à tous les peuples. Le gouvernement ne le voulut pas. On savait bien qu'il yaurait une souffrance intérieure, qu'il y aurait « peut-être une lutte intérieure; mais s'il fallait en venir à ces redoutables éventualités, le gouvernement provisoire aima mieux encore se résigner à la guerre civile que d'aller porter le fer et le feu chez des peuples qui n’attaquaient pas le pays, et le mal fut ainsi contenu dans les limites de la France par respect pour l'indépendance des peuples au dehors (f). »

Singulier respect de l’indépendanee des peuples, et politique de boucher! Tandis que le prolétariat, en échange de la dictature, ne leur demande que du travail et du pain, mes démocrates en habit noir abouchés avec les royalistes, couvent des projets de meurtre. Leur bouche débite des flagorneries, leur cœur n’a qu’une pensée: se défaire du prolétariut parisien. Philanthropes cosmopolites, ils optent pour la saignée en famille, à huis-elos, sans déranger le voisin.

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Saignare, purgare, Resaisnare, repurgare. Voilà toute la politique des conservateurs. S'agit-il d'application pratique, -tous les spiritualistes sont de l’école de Broussais.

(1) Moniteur, séance du 24 octobre 1848.