Pro Macedonia : polémique de Wendel et de Rizoff au sujet de la Macédoine

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rence des peuples de l'Allemagne et de l'Autriche à l'égard des & buts de guerre de la Bulgarie ». On devient si méfiant dans les Balkans. C'est à ces circonstances que M. Wendel est redevable de sa gloire inattendue et douteuse. Ce sont là les causes pour lesquelles la presse bulgare a été si émue et pour lesquelles je me suis décidé moi-même, contrairement à mes habitudes, à répondre, pour la dernière fois, à M. Wendel.

M. Wendel est un polémiste singulier. Sur mes vingt arguments pour prouver la nationalité bulgare des « Slaves Macédoniens », il a tenté d'en réfuter seulement trois, qu’il a sans doute considérés comme les moins forts, tandis qu'il a passé les autres sous si-

lence, les a rejetés en bloc ou remplacés — les derniers — par ses arguments propres. M. Wendel a évidemment appris par cœur l'Eristike de Schopenhauer. A! mon affirmation, que les rois serbes s'intitulaient pendant leur règne en Macédoine: « Roï des Serbes et des Bulgares » parce qu'ils considéraient les Macédoniens comme des Bulgares, M. Wendel répond que les Bulgares étaient mentionnés dans les titres des rois serbes uniquement parce que certaines provinces de la Bulgarie faisaient partie intégrante de leur Etat — ce qui fut, par exemple, le cas de l'Empire de Douchane, le plus grand souverain serbe. Cet argument est, pour me servir d’un euphémisme,