Rapport historique sur les progrès de l'histoire et de la littérature ancienne, depuis 1789 et sur leur état actuel, présenté à Sa Majesté l'Empereur et Roi, en son Conseil d'État, le 20 février 1808, par la classe d'histoire et de littérature ancienne de l'Institut

LANGUES ORIENTALES. 137

Golius, Reiske, ou l’un des Schultens, n’aïent pas entrepris l'édition complète. La portion que Schultens en a donnée, et qui n’a paru qu'après sa mort par les soins de Schroeder, répond à la réputation de ce célèbre orientaliste. Nous croyons cependant qu'il seroit intéressant que le texté entier fût publié avec une traduction et des notes.

Mais, en parlant de cettepartie de [a littérature Arabe, combien n’aurions-nous pas de vœux à former pour la publication des Fables de Pidpaï, des Séances de Hariri, du recueil poétique intitulé Hamasa, des sept poëmes connus sous le nom de Moallakat, que Yon devroit imprimer en original avec un commentaire Arabe court, mais bien choisi, et de quelques autres ouvrages trop peu connus ! ÿ

Nous ne nous arrêterons pas à détailler les morceaux relatifs à {a littérature Arabe que MM. de Sacy et Langlès ont insérés, en grand nombre, dans les tomes IV, V, VI et VII des Notices et Extraits des manuscrits, non plus que les travaux faits par les savans qui ont accompagné l'armée Françoise en Égypte, et qui feront partie des Mémoires de l'Institut d'Égypte et de la Commission qui l’a remplacé.

Plusieurs extraits d'écrivains Arabes ont été