Rapport historique sur les progrès de l'histoire et de la littérature ancienne, depuis 1789 et sur leur état actuel, présenté à Sa Majesté l'Empereur et Roi, en son Conseil d'État, le 20 février 1808, par la classe d'histoire et de littérature ancienne de l'Institut

PHILOLOGIE. ME

cette langue que abondance et fa facilité de leur verve.

M. Dureau de Lamalle, membre de l'Institut, que les lettres viennent de perdre, préparoïit une traduction du poëme de Valérius Flaccus, avec des notes philologiques. Nous ne désespérons pas de voir cet ouvrage achevé : son fils, qui étoit son collaborateur, et qui a déjà donné des preuves de ses connoissances dans a philologie Grecque et Latine, ne le laissera pas sans doute imparfait.

C'est à la classe de Ia langue et de la littérature Françoise qu’il appartient de parler du style de Îa traduction de Tacite, qui avoit fait la réputation de M. Dureau de Lamalle; mais nous devons citer les notes sur le même historien, que M. Ferlet a publiées en 18or, et qui en éclaircissent plusieurs passages.

L'un de nos correspondans, feu M. Oberlin, professeur à Strasbourg, a bien mérité aussi de Tacite par [a bonne édition qu'il en a donnée, Ses éditions d'Horace, des Fastes et des Tristes d'Ovide, et des Commentaires de César, ne sont point inférieures à celle de Tacite, et sont d’un grand usage.

Un travail non moins intéressant et plus diff. cile est celui dont M. Bernardi a fait jouir le

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