Rapport historique sur les progrès de l'histoire et de la littérature ancienne, depuis 1789 et sur leur état actuel, présenté à Sa Majesté l'Empereur et Roi, en son Conseil d'État, le 20 février 1808, par la classe d'histoire et de littérature ancienne de l'Institut

ANTIQUITÉS. bd ent un jugement sain; la réfutation de M. Fea préservera de Perreur jusqu'aux lecteurs vulgaires.

On ne fera pas mention de plusieurs autres opuscules dans lesquels on suit, pour l’explication des antiquités, cette manière capricieuse et bizarre qui ne peut que décréditer les études archéologiques et nuire à leurs progrès.

C'est par des moyens plus sûrs que, profrtant des lumières précédemment répandues par M. Lanzi sur les antiquités des Étrusques et des autres anciens peuples de l'Italie, M. Vermiglioli a donné des explications satisfaisantes de quelques patères Étrusques.

M. Mongez a publié, dans les Mémoires de l'Institut, de savantes explications de quelques statues antiques; entre autres, de celle du gladiateur mourant, qu'on admire aujourd’hui au Musée Napoléon.

If faut encore distinguer parmi Îles mémoires archéographiques que le même auteur a lus à la classe, celui qui a pour objet les meules de moulin trouvées près d'Abbeville , dans lemplacement connu sous le nom de camp de César.

Ce monument a fourni à M. Mongez loccasion de parler des moyens employés par les anciens pour réduire le grain en farine, et de la nature de leurs meules, $es connoissances en