Récits des temps révolutionnaires d'après des documents inédits

LE COMPLOT COIGNY-HYDE DE NEUVILLE. Lo

temps, il s'approche de la porte d’une chambre au seuil de laquelle se tient Mme De La Rue et endosse le vêtement. À ce moment, Mercié crie d'en bas à Moisy :

« Eh! je vous attends. Pourquoi ne part-on pas? »

Moisy court à la croisée pour lui répondre, s'éloignant ainsi de la chambre qu’il surveillait. Quand il se retourne, De La Rue n’est plus là.

«Je ne l’ai plus aperçu, écrit-il. Je me suis jeté avec précipitation dans cette chambre sans lumière et me suis senti saisi à brasse-corps par la citoyenne Hyde, la mère. Je me suis dégagé d’elle que j'ai seulement alors reconnue. En me retournant, je suis de nouveau arrêté par la femme du citoyen De La Rue, qui, en me prenant par le derrière de mon habit, moblige de m'adresser à une porte que j'ai entendue se fermer à l’instant. J’ai ouvert cette porte et suis entré dans un endroit que j'ai pensé être un dérobé. Je me suis encore senti arrêté par une femme qui s’est mise à mon passage et que j'ai forcée sans trop de peine à me laisser passer. »

Nous épargnons à nos lecteurs la suite de ce récit où l’on voit le malheureux brigadier aidé de