Rouget de Lisle : sa vie, ses œuvres, la Marseillaise

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ce dernier et en faire l’organe du mensonge et de la cupidité, pourquoi Rouget de Lisle craindrait-il de présenter à Bonaparte cette vérité qu’il fait profession d'aimer, de rechercher et d'accueillir ? « Salut et respect. € Signé : J. ROUGET DE LisLe. »

Paris, 15 pluviôse an 8. « Citoyen consul,

« En souleyant le masque avec lequel Brune à longtemps fasciné mes regards, et qu'avec de bien plus fortes raisons il oppose à la pénétration des vôtres, j'ai pris l’engagement de vous produire les témoins des faits qui servent de base à mes assertions contre lui.

« Je erois acquitter une dette d’honneur en vous annonçant que le plus intéressant et Le plus irréprochable de ces témoins est à Paris depuis quelques jours.

€ Il serait plus qu'inutile de vous le nommer avant d’être sûr que vous désirez de le connaître. Mais au mieux, est-il bon de vous dire que son âge, sa réputation, la place qu'il occupe, établissent d’une manière irréfragable la compétence et la validité de ses témoignages et que la nullité absolue de nos relations réciproques exclut tout soupçon d'intelligence entre nous. Parmi les mystères auxquels le citoyen X... est à même de vous initier, il est une anecdote vraiment curieuse qu'il n’est peutêtre pas hors de propos de vous faire connaitre.

€ À son retour de La Haye, Brune, pour salaire de ses exploits, demanda modestement un million au gouvernement batave. Son calcul était tout simple.

« Lorsque le duc de Brunswick eut châtié les Hollan€ dais, leur gouvernement lui fit ou fit faire cadeau de € 500,000 florins. Or lui, Brune, général français qui