Rouget de Lisle : sa vie, ses œuvres, la Marseillaise

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« nistre des finances de recouvrements considérables « pour le compte du gouvernement et confirmée par une

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ordonnance royale qui l’autorise jusqu’au 1° janvier prochain.

« L'opération confiée à cette compagnie entraine la nomination d'agents qui aillent dans les départements compulser les archives des préfectures et y déterrer les titres nécessaires. Outre leurs frais de route et journaliers, ces agents ont dans l'affaire un intérêt proportionné à leurs travaux el qui ne laisse pas d’être de quelque imporlance. C’est une de ces places que j'ai demandées, qui m'a été promise d'emblée, dont la promesse m'est renouvelée chaque jour, avec tout l’empressement, toutes les marques de l'estime et même de l'amitié.

« Vous sentez combien, dans ma situation, cette perspective devait me sourire. Malheureusement je commence à craindre qu’elle n’aboutisse à rien. Je ne sais par quelle raison la marche de la compagnie se trouve entravée. Ses opérations qui devraient être en pleine activité se trouvent suspendues, après l'exploration de quelques départements, notamment du vôtre (c’est M. de Bondi, votre receveur général, qu'on me dit y avoir rempli les fonctions d'agent; ceci absolument entre nous)... »

Cette lettre est écrite à la date du 24 septembre 1820.

C’est en juillet que Rouget comptait entrer en fonctions. Ce n’est que le 15 novembre 1820 qu’il peut annoncer

son départ pour le lendemain. Son itinéraire était fixé par Pau, Tarbes, Auch, Perpignan, mais on lui donne l’ordre d'aller par Perpignan d’abord.

Ayant de partir il envoie à son ami Charles Weiss un 11