Rouget de Lisle : sa vie, ses œuvres, la Marseillaise
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Tous ces détails, l'immense majorité des citoyens les
a oubliés. Aussi devrait-on laisser de côté ce couplet, malgré l’idée de pardon contenue dans les quatre premiers vers:
Français, en guerriers magnanimes,
Portons ou retenons nos coups!
Épargnons ces tristes victimes,
A regret s’armant contre nous !
C'est le sentiment humanitaire qui parle là, auquel fait opposition la conduite de Bouillé qui veut amener les soldats étrangers pour opprimer sa patrie en y rétablissant l'ordre d'autrefois que la Révolution avait détruit.
Ce sentiment de pardon, Emile Debraux ne l’a pas oublié qnand il à fait sa chanson Fanfan la Tulipe qui n’est que l’historique du soldat de la Révolution :
« Longtemps soldat vaill’ que vaille, Quoiqu’au d’voir toujours soumis, Ur’ fois hors du champ d’hataille, J’n’ai jamais connu d’enn’mis; Des vaincus la touchante prière M'fit toujours voler à leur secours. P’t-êtr’ que c'que pour eux J’fais, les malheureux L’front un jour À leur tour Pour ma mère, En avant, Fanfan la Tulipe, Mill millions d’un’ pipe En avant. »
Ce succès des enrôlements volontaires et de la recrudescence qui en résultait après le chant de la Marseillaïise prouve l’importance réelle et patriotique qu’il a eue.
On cite même de curieux exemples qu’il y a quelque in-