Un diplomate d'il y a cent ans : Frédéric de Gentz (1764-1832)

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cisme de Humboldt, des prophéties de Burke et de l'étude de Necker. Etant donné que c’est ce dernier qui insiste le plus sur les défauts de cette constitution, c’est encore peut-être à lui que revient la part la plus importante. :

Quoi qu’il en soit, la conversion antirévolutionnaire de Gentz marque pour lui le commencement d’une véritable activité politique, qu’il inaugure en publiant sa traduction de Burke, suivie de cinq essais où il expose ses propres idées. Il est entré dans la mêlée et, dès lors, il va combattre sans cesse la Révolution avec plus ou moins d’acharnement et, pendant une dizaine d’années, cette lutte restera le principe de toutes les polémiques qu’il entreprendra. |