Un exemple à suivre : la Prusse après Iéna : 1806-1871

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PRÉPARATIFS DE REVANCHE, 39

qui s'empara de Napoléon, toutes ces causes réunies rendirent une nouvelle lutte inévitable entre la France et la Russie. La Prusse ne pouvait rester neutre. Si elle avait hésité un moment, Napoléon marchait sur elle et l’écrasait. Frédéric-Guillaume se résigna donc à l'alliance française et envoya un contingent prussien à la Grande-Armée.

Nous ne raconterons pas ici la désastreuse campagne de Russie où 300 000 Français restèrent ensevelis sous la neige. Le corps prussien, placé à l’aile gauche sous les ordres de Macdonald, n’y joua qu'un rôle insignifiant. Mais après le désastre de la GrandeArmée, les peuples vaincus reprirent confiance et les haines contenues se déchaïnèrent. On vit alors le tristes conséquences de la politique impériale.