Un missionaire de 93 : Marc-Antoine Baudot : son róle politique, ses missions, ses mémoires ou notes historiques
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une conférence qui s’est terminée par un concours de bonne volonté pour la délivrance de Landau. « Nous € avons été d'accord, disent-ils, sur les vertus publiques de Pichegru, mais pas du tout sur ses talents militaires, que nous persistons à regarder « comme absolument impropres au commandement « d’une armée. Les talents que Hoche a déployés au« jourd’hui nous confirment de plus en plus dans « l’idée avantageuse que nous avions de lui, et nous ne pouvons que nous féliciter, jusqu’à présent, de la préférence que nous lui avons donnée sur Piche« gru. » (4)
Peut-être les représentants avaient-ils été injustes envers Pichegru ; le Comité de Salut public semble le croire, ainsi que le démontrent deux lettres du 7 nivôse, toutes deux de la main de Carnot, et adressées, l’une à Lacoste et Baudot, l’autre à Saint-Just et Lebas (2); en tous cas, ils ne s’élaient pas mépris sur le génie de Hoche. Le matin de ce même jour (7 nivôse), les troupes françaises reprenaient les lignes de Wissembourg, et emportaient la ville de Lauterbourg et le poste important d'Hagenback. Les Autrichiens s'étaient retirés dans leur camp de Barbelroth, d’où il restait à les déloger pour arriver à Landau.
L’ennemi, dans sa retraite, laissait quinze cents fusils, des malades et des blessés en grand nombre,
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(4) Recueil des actes du Comité de Salut public, Tome IX, p. 684. (2) Ibid , Tome IX, p. 698 et 699.