Étude des ferments des glucosides et des hydrates de carbonne chez les mollusques et chez les crustacés

nee

mélange b) l’empois d’amidon est liquéfié et le liquide réduit la liqueur de Fehling.

Après deux jours de contact à l’étuve, le mélange a) ne réduit toujours pas. On ajoute à ce moment à ce mélange o gr. 1 de Na CI et on le replace à l’étuve. Après 12 heures on fait une prise et on constate que le liquide contient une quantité considérable de sucre réducteur. Pour voir jusqu'à quel stade était allée l’action de ce suc dialysé, sur l'amidon, ces deux mélanges a) et b) ont été traités au nitrate mercurique, les liquides déféqués additionnés de phénylhydrazine acétique ont été portés au bain-marie bouillant ; il ne s’est pas formé un seul cristal de glucosazone. Mais à froid il s’est fait un dépôt abondant dans a) et b) d'osazone entièrement soluble à chaud. Purifiée par l'eau froide et l’éther et puis desséchée, elle fondait à 197-1902; c'était donc bien de la maltosazone.

Il ressort de cette expérience que le suc d'Aplysie, dialysé, est inactif envers l’amidon: additionné de Na CI il agit sur l’amidon mais ne va que jusqu'au stade maltose, au moins dans l’espace de trois jours de temps.

Nous remarquerons ici que le suc d’Aplysie non dialysé,

qui est de réaction légèrement acide, saccharifie éner-