À la recherche de la fortune du duc d'Orléans (1793-1794) : lettres inédites du général Montesquiou à Francis d'Ivernois

À LA RECHERCHE DE LA FORTUNE DU DUC D'ORLÉANS 37

ompent cette fois, il reste à peine un coin de nète homme puisse habiter. Il n’y aura

dination ser terre qu'un hon pourtant jeudi prochain que cinq ans de l'ouverture de nos états généraux.

Vous me demandez si j'ai des nouvelles de ma Aucune depuis le 1° octobre. Je frémis à chaque courrier s gazettes. Pour ma santé elle n’est

famille.

d’en apprendre par le que trop bonne vu l'inutilité dont

l'avenir qui m'attend. Nous sommes à présent réunis dans mais

je suis au monde et

mon ermitage. Nous y menons une vie assez douce, la pensée erre toujours sur des cadavres.

Adieu, mon cher ami, si vous voyiez le plaisir que me font vos lettres, vous m'écririez plus souvent. J'en aurai toujours un réel à vous renouveler l'assurance de mon

tendre attachement. [paraphe]

XIIT

F. D'Ivernois Esq. chez Dd. Chauvet Esq. Kinsington (sic) near London England

Ce 3 juin 1794.

Votre lettre du 13 et 16 mai, mon cher ami, m'a fait un plaisir infini. Il y avait si longtemps que je n’en avais recu; je tiens tellement aux bonnes habitudes que vous m'avez fait contracter que ç’a été une vraie fète pour moi de recevoir de votre écriture et de retrouver le témoignage de votre amitié. Toute affaire, tout intérêt à part, je vous en prie, écrivez-moi toujours de temps en temps, et ne me privez pas d'un bien que je me suis accoutumé à regarder comme une possession viagère.

J'ai lu avec attention l'avis des trois hommes de loi que vous avez consultés. Le premier, M. Jeckit, me paraït errer