A propos du serment de liberté et d'égalité

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Le 21 août 1792, René-Charles Leroyer, gardien des Cordeliers de Montjean-sur-Loire, prêta, devant sa municipalité, le serment de Liberté et d'Égalité. Le # décembre suivant, les électeurs du‘district de Saint-Florent-le-Vieil (Mainé-et-Loire) le nommèrent curé constitutionnel de La Chapelle-du-Genêt, où son installation eut lieu le 23 décembre. Il n'avait jamais fait le serment du 27 novembre 1790. 2

François Houdard, vicaire à Villemoisan, district d’Angers, conduit en déportation, avec 263 prêtres de l’Anjou et 144'du Maine, prèta le serment de liberté et d'égalité à Nantes, le 17 septembre 1792, et fut élargi. Le 29 novembre suivant, il fut élu curé constitutionnel de Bouguenais; par les électeurs du district de Nantes, et son installation se fit le 9 décembre. ' |

Paul-Denis Catroux, chanoine de Martigné-Briant (Maine-et-Loire), s'était caché lors de l'arrèté départemental du 1° février 1792, ordonnant à tout insermenté de ‘venir résider à Angers. Quand la loi relative au serment de Liberté et d'Égalité fut promulguée dans le district de Vihiers, c’est-à-dire le dimanche 30 septembre 1792, M. Catroux se présenta devant la municipalité de Nueilsous-Passavant, qui lui délivra, le 5 octobre, le certificat suivant : « Après nous avoir déclaré vouloir faire élection de domicile à Nueil, il a prêté devant nous le serment exigé, par les lois des 14 et 15 août 1792, des prêtres ayant traitement sur le trésor.» [l n’en fallut pas dàvantage et) le 2 décembre suivant, M. Catroux fut élu curé constitutionnel de Somloire, par les électeurs du district de Vihiers.