Anali Pravnog fakulteta u Beogradu

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ТРИДЕСЕТ ГОДИНА ПОСЛЕ ГАЛТЕ

RÉSUMÉ Trente ans apràs Yalta L’auteur a décrit les événements et les circonstances qui ont précédé à la conférence en Crimée à Yalta, en février 1945, en soulignant que cette réunion représente une tentative infructueuse de régler les premiers désaccords de plus d'importance entre les Alliés, en adoptant des solutions de compromis et en établissant un système mondial dans lequel serait assure à la coalition des Grandes puissances un rôle prédominant. Yalta a légalisé la structure hiérarchique de la communauté internationale,, cacartéristique pour me dix-neuvième siècle, par la position privilégiée des Grandes puissances dans le Conseil de sécurité, en particulier par le système de votation et le droit de veto. A ce sujet l’auteur a fait une analyse détaillée des attitudes opposées de Roosevelt, Staline et Churchill et de la voie par laquelle on est arrivé définitivement à l’adoption de la »formule de Yalta«. Une telle attitude représente, selon les termes de l’auteur, le renoncement aux principes démocratiques proclamés en temps de guerre, mais ne nie pas entièrement l’importance de la réunion. Malgré toutes les faiblesses à Yalta sont réalisées les hypothèses pour la formation de l’Organisation des Nations Unies à un moment historique critique. Si un ajournement avait eu lieu il est très probable que cette institution n’aurait pas été crée, en prenant en considération l’aggravation des rapports qui se sont ensuivis après la réunion à Potsdam et, au début de l'année 1946, après le discours de Churchill à Fulton. En ce qui concerne le droit de vèto l’auteur considère qu'il a un effet destructif fur les Nations Unies, mais il a quand même dans les conditions concrètes d’après-guerre neutralisé, jusqu'à un certain point, le pouvoir de la partie opposée et les tentatives d’imposer des solutions unilatérales. A Yalta on été confirmées les décisions delatives aux sphères d’influence, adpotées en octobre 1944, qui représentent encore aujourd'hui des questions les plus controversées qui se rattachent à Yalta. Dans la résistance contre les décisions de Yalta sur ces questions l’auteur trouve les racines de la politique non-allighée. L’attitude ferme prise par la Yougoslavie d’édifier son système socio-économique, selon les besoins de ses peuples, confirme incontestablement ce fait. De même, les racines de la politique française indépendente l’auteur еззаз'е de trouver dans ces jours. Le Govemement français provisoire, en apprenant que la réunion des Trois Grands doit avoir lieu, a informé le Gouvernement des Etats-Unis le 16 janvier 1945 qu-il ne se considérera pas lié par aucune des décisions prises sans sa participation.