Anecdote sur la vie politique de Burke et sur sa mort, relativement à ses recherches et à ses calculs sur les finances et le commerce de la France depuis un siècle : avec des rapprochemens sur l'état progressif de l'Angleterre et sur les moyens de ruiner la nation française
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son existence , ses richesses et le bonheur du peuple, des développemens plus positifs sur ses moyens de commerce et de finance? J'avois meilleure opiniôn de Pespris phi.losophigue des Français... Tom, j'ai de l'humeur, j'ai besoïn de raisonner avec toi, fumons une pipe. — Parbleu, ditile capitaine, buvons un verre de vin de Bordeaux (il savoit que Burke ne le haïssoit pas ). — Volontiers, dit Burke, je serois tenté de croire que le vin de France donne de l’esprit, et que la bierre de Bristol donne du bonsens..…. quelles nouvelles avez-vous ap= prises en France? qu’y fait-on en politique ? — Rien d’important, sinon que Calone et Necker se disputent sur le plus où le moins de leur déficit; je vous ai apporté leurs mémoires, leürs comptes. — Je les ai vus dit Burke, le Génévois est un charlatan qui a beaucoup de présomption... l’autre a plus ® d'esprit, mais c’est un étourdi... l’un fera beaucoup de mal, l’autre beaucoup d'in: . conséquences ; ils m'ont éclairé sur le véritable état de:leurs finances... j'en tirerai parti..…. je leur réserve la représaille delai. perte de nos colonies L 2... (Chattam n’est plus. —.Et son fils, dit le capitaine ? =)
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