Anecdote sur la vie politique de Burke et sur sa mort, relativement à ses recherches et à ses calculs sur les finances et le commerce de la France depuis un siècle : avec des rapprochemens sur l'état progressif de l'Angleterre et sur les moyens de ruiner la nation française
(16) est trop jeune , il n’osera pas aborder le ministère ; lord Nort cherche à l’en détourner. — Le capitaine secoua la tête. — Sj
. j'avois complété mon ouvrage, dit Burke, J'aurois pu......, mais j'aime mieux attendre... Je peux prouver à toute l'Angleterre que je veux battre nos ennemis avec leurs propres armes. Voici les premières données que j'ai recueillies sur les pertes qu'ils ont. faites , et sur.les bénéfices que nous avons obtenus sur leurs productions et sur la valeur de la consommation qu'ils ont faite en objets étrangers à leur territoire.
J'ai vu que du commencement du siècle jusqu’à nos jours, la France a successive ment exporté en denrées et en objets industriels de son intérieur, une valeur d’environ 18 milliards 500. millions tournois.
J’ai reconnu qu'environ 12 milliards ont
sété employés au payement des échanges des productions coloniales dont ils se sont fait un besoin.
Les 6 milliards 500 millions restans , Ont servi a l’achat des marchandises , matières premières , et objets de pur luxe entièrement étrangers à leur sol et à leurs fabriques. Conséquemment