Correspondance de Thomas Lindet pendant la Constituante et la Législative (1789-1792)

CONSTITUANTE (1° MARS 1790) 99

XLIV. — À R. Lindet. Le 25 février.

[I craint que le mémoire de son frère sur les treizièmes n’arrive trop tard. Il fait part des alarmes Occasionnées par les nouvelles de Saint-Domingue. Il va écrire ce soir à la municipalité sur ce sujet.]

Je souhaite que vos maires ecclésiastiques se contiennent dans les bornes des pouvoirs administratifs, et qu'ils n’usurpent pas les fonctions du pouvoir exécutif, L’écritoire du consul de Nassandres (1) deviendrait aussi redou-

table que les faisceaux d’un consul de Rome, (Papiers R.. Lindet).

XLV. — Au même. Le 27 février.

[Thomas Lindetse plaint vivement du retard donné aux opérations des assemblées par le plan du Comité de constitution. Ce Comité va s’étudier à donner des noms Saugrenus à chaque département. Le travail des députés des provinces n’est pas le sien : il en refait un nouveau, ou plutôt, il répète le même sous des formes différentes. « Depuis que j’ai remis les cartes de notre département et le Procès-verbal, je n’ai pu faire arrêter ce travail. Sous prétexte de vérification, on l’a repris à l'inverse. »

« La veuve Favras à reçu, dit-on, pour 400.000 livres de billets noirs pour la consoler : une telle consolation suppose de grandes obligations au défunt ».] (Papiers R. Lindet.)

XLVI — Aux officiers Municipaux de Bernay. Le 1° mars 1700.

Messieurs, hier, divers points constitutionnels ont été arrêtés relativement à l'armée (2). On a ennobli 1a condi-

(1) C’est une petite commune de l’Eure. (2) Décret du 28 février 1790, concernant la constitution de l'armée.