Correspondance de Thomas Lindet pendant la Constituante et la Législative (1789-1792)

60 CORRESPONDANCE DE THOMAS LINDET

l’animadversion. On voulait sauver M. de Favras. On veut empêcher les assemblées administratives de se former. C’est là la dernière ressource. L'Assemblée s’occupe des moyens de réprimer cette licence, et de prémunir les citoyens contre le déluge de libelles incendiaires dont la France est inondée, et qui nous sont dénoncés de toutes parts. (Arch. Bernay.)

XXVI. — Aux mêmes. Le 24 janvier.

[Th. Lindet accuse réception du mémoire sur les banalités, qui peut contribuer à faire consacrer le principe pour lequel il n’est pas sans appréhension.

Il prie l'administration de vouloir bien accueillir les deux déclarations de bénéfice qu’il joint à sa lettre.] (Arch. Bernay.)

XXVII. — Aux mêmes. Le 30 janvier 1790.

[Il les félicite des deux adresses sur les droits féodaux, et d’une troisième qui démontre les efforts faits par eux, pour maintenir la tranquillité dans la ville et assurer l'exécution des décrets de l’Assemblée nationale.

Il comptait pouvoir leur adresser le décret sur la division du territoire pendant leur exercice; maïs le décret ne sera rendu que lundi prochain. Quand ils le recevront, une administration constitutionnelle aura été établie par leurs soins à Bernay. « Le bon esprit que vous avez communiqué à vos concitoyens, dit-il, assure le succès des nouvelles élections et vous promet un droit inviolable à leur reconnaissance. »] (Arch. Bernay.)

XXVIII. — À R. Lindet. Paris, le 1° février 1790.

Mon frère, le département d'Évreux est enfin décrété tel que nous l’avons arrêté dans l'assemblée des députés