Čovek i inventivni život

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du métabolisme sans aucun rapport avec le rôle qu'ils étaient appelés à remplir par la suite. L'organisme s’est tout simplement adapté à leur présence, elles ont été intégrées dans le mécanisme physiologique de serte qu’elles sont devenues indispensables à son fonctionnement normal.

Il en est certainement de même du besoin de vitamincs notre organisme s’est adapté à tous les constituants de l'aliment qui lui était offert par la nature. Mais dans le cas des hormones, que l’organisme fabrique lui-même pour ses besoins, ce n’est pas leur seule présence qui représente le côté physiologique de leur action. Celle-ci est basée sur la régulation de leur production et de leur déversement dans le torrent circulatoire. Une production trop intense d’une hormone est tout aussi néfaste que son msuttisance ou son absence. De plus, sa production doit varier à tout instant selon les besoins de l’organisme et en rapport avee la production d’autres hormones. Par conséquent, s’il ny a pas plus de raison de s'étonner de l’existence des hormones que de celle de tout autre produit du métabolisme, de l’urée ou de l’acide carbonique par exemple, on n’a pas par cela éliminé le problème vraiment physiologique des hormones qui est celui de l’origine des mécanismes de leur régulation sur lesquels repose leur fonction physiologique. Encore faut-il remarquer qu’au cours de l’évolution sont apparus des organes spéciaux chargés de la production de diverses hormones.

Il importe d’insister sur ces notions fondamentales, et elles sont à leur place dans un manuel élémentaire de biologie (1). où l'on trouve cette judicieuse conclusion de l’étude des phénomènes physico-chimiques des échanges cellulaires : «Ces phénomènes, en effet, sont au service du fonctionnement cellulaire. Celui-ci représente un ensemble, une coordination de processus élémentaires qu’on arrive à définir isolément, dans une certaine mesure, mais dont la synthèse échappe encore, en l’état actuel de nos connaissances, à toute interprétation positive. »

Empressons-nous de dire qu'il n'y a pas de doute, à notre avis, que ce qui échappe à notre analyse physico-chimique n'est pas moins de nature mécanique comme tout le reste, et que ce n’est que l'extrême subtilité de ces mécanismes qui en fait l’apanage de la vie. Aussi si nous réussissions à en faire l’analyse mécanique, ils ne constitueraient pas moins une mécanique particulière à la vie, se rattachant bien plus aux phénomènes psychiques qu'à la physico-chimie, Et que dire de l’origine de tels mécanismes ?

Pour les hormones ainsi que pour d’autres substances, il y a lieu de distinguer le problème de leur origine de celui de leur

(1) M. Aron el R. Grassé. Précis de Biologie animale. Masson, Paris. 1947. D. 276.